aider les favelas

août 2008 Les nouveaux projets de la favela En France, ce sont les grandes vacances. Mais au Brésil, c’est l’hiver… et les élèves sont au beau milieu de leur année scolaire. L’occasion de faire le point sur l’usage qui est fait de vos dons dans la favela de Babylonia. L’école que nous avons construite fonctionne très bien. Grâce à la mobilisation des habitants, 180 enfants de 6 à 15 ans ont accès à une éducation complémentaire de celle délivrée, à mi-temps, par l’école publique. Les jeunes découvrent Internet et trois d’entre eux ont été admis à la faculté de droit de Rio. Nous avons aussi lancé des cours du soir pour adulte. L’idée est d’offrir des remises à niveau aux chômeurs et à ceux qui sont sortis du système scolaire. Nous continuons d’assumer des travaux d’entretien (électricité, plomberie, carrelage, toiture) car les constructions se détériorent vite sous le climat tropical. Nous payons les abonnements Internet ainsi qu’un informaticien pour entretenir des ordinateurs soumis à rude épreuve. Nous avons également acheté un stock de 100 DVD éducatifs. Ils sont utilisés pour les cours, les élèves adorent, tout comme les activités sportives et culturelles qui leur sont proposées ! Et comme toujours depuis 2005, nous collectons de la nourriture pour la cantine, afin d’assurer aux enfants au moins un repas par jour. Nous aidons également les familles les plus nécessiteuses à garantir l’hygiène de leur maison en leur fournissant des réservoirs d’eau neufs à installer sur les toits. Dernièrement hélas, la communauté de Babylonia est sortie d’une longue période de paix. Après dix ans de calme et d’éradication du trafic de drogue, deux hommes se sont présentés, séparément, comme les chefs de nouveaux trafics concurrents. Deux factions s’opposent, provoquant des guerres dont la favela croyait être débarrassée. Comme souvent au Brésil, l’action de la police est contre productive. Elle aiguise même les conflits. Dans ce contexte, nous avons décidé de protéger notre école, en la plaçant sous le parrainage d’une organisation non gouvernementale, que les trafiquants respectent en général. Nous sommes notamment en discussion avec La Pastorale et Care. D’ici là, nous nous sommes engagés à fournir le matériel scolaire pour encore un an. Et à prendre en charge les frais d’inscription de 18 adultes à des formations professionnelles à l’issue desquelles ils obtiendront des diplômes. Nous avons encore besoin de votre soutien ! Même si c’est peut-être pour la dernière fois… Si vous avez manqué le début… La favela Morro de Babylonia est l’une des plus anciennes favelas de Copacabana, à Rio de Janeiro. Marcel Camus y tourna dans les années 1950 « Orpheu Negro », qui obtint la Palme d’Or à Cannes en 1959. Aujourd'hui, 600 familles y vivent, soit environ 5.000 habitants. Il y a 10 ans que le trafic de drogue n'est plus pratiqué « officiellement » à Babylonia. Mais des jeunes originaires d’une autre favela et contrôlés par le Comando Vermelho ont été repérés dans le quartier. Ils essaient par tous les moyens de recruter des adolescents pour réactiver le trafic. Pour contourner ce danger, les habitants se sont organisés en association. Leur idée ? Ouvrir une école de soutien scolaire indépendante avec l’aide de 6 professeurs de la favela, dont 3 sont payés par une organisation suédoise. Et tout faire pour occuper autant que possible les enfants de Babylonia. Aidez-nous à gagner notre pari, envoyez-nous vos dons ! Les dons aux associations à caractère éducatif, social et humanitaire ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant (article 200 du Code général des impôts).  OUI je veux aider les enfants de Babylonia et j’envoie un chèque de € NOM : ADRESSE : Merci de libeller votre chèque à l’ordre de l’Association pour les enfants de Babylonia Association pour les enfants de Babylonia c/o Hélène Lemaire Villa Le Tilleul - le Pas de l ’Avé - 13390 Auriol